C’est aux environs du 15e siècle de la ville de Roubaix est passé du simple statut de Beauregard à celui de ville. Jusqu’au milieu du 20e siècle la ville a été une capitale mondiale du textile. Elle a connu une forte industrialisation avec de nombreuses usines qui lui ont valu le surnom de la ville aux mille cheminées. Elle a aussi été le berceau des grandes maisons de vente par correspondance en France à l’exemple de la redoute ou les 3 Suisses.
Une ville pourtant prometteuse
Ville d’art et d’histoire depuis 2001, elle est cité comme cas d’école de renaissance poste industrielle par le Financial Times. Aujourd’hui encore, on peut aisément se rendre compte de l’importance et l’impact de l’industrialisation de la ville en visitant les lieux comme « Le musée de la mémoire et de la création du textile », « la manufacture », « le Non-lieu » ou « L’usine MotteBossut ». La ville sera sous occupation allemande pendant la Première Guerre Mondiale, avec plus de 2500 jeunes déportés pour travailler dans les Ardennes. Après une accalmie entre les deux guerres, les Allemands vont la reprendre le 24 mai 1940.
Après la Seconde Guerre Mondiale, les industries ne tournent plus à plein régime, et la ville connait un processus de désindustrialisation. Dans les années 70, la ville et ses industries de textile connaissent des difficultés dû à la concurrence des pays du tiers monde, et aussi de la vétusté du matériel de production. Les usines ferment le chômage progresse, et peu à peu, cette ville qui était plein de promesses sombre dans le marasme.